Page de garde La Guerre des Oranges.


 Frelon, croquis de S. Klutter

 Frelon, dessin de S. Klagget

 Frelon vu de face (simulation)

 Frelon, vu de côté
Le Frelon, bluff ou arme secrète ?

AVERTISSEMENT. Il n'y a aucune certitude que l'engin spatial nommé Frelon existe réellement. Il pourrait s'agir d'une désinformation à but militaire dont se serait servi le GEI Degret-Blanchard lors de la Guerre des Oranges (Keph-A, 957-958). Les données concernant le Frelon proviennent de diverses sources, en particulier la première édition (1060, Té-ra, Canif édit.) du journal de Stéfanie Klagget.

Le Frelon est un chasseur spatial THVO (très haute vitesse orbitale).
La conception de cet engin serait due à Sahad Klutter. On sait peu de choses sur ses caractéristiques.
Selon certaines sources, le Frelon pourrait être construit autour d'un module auxiliaire de poussée ("MAP" ou "Double-Mégot") utilisé lors des opérations de remorquage orbital de grosses unités. Les modules MAP sont équipés d'un générateur à graviton et de deux propulseurs Ferry-Jacquin (application de la théorie de la masse virtuelle).
En documentation ouverte, il n'existe qu'un unique croquis réputé de la main de Sahad Klutter et un minuscule dessin fait par Stéfanie Klagget dans la marge dans son journal.
Au centre du croquis, on reconnait la forme bicylindrique du remorqueur MAP, affublée de quatre mâts portant des orienteurs et d'une pointe avant de chasseur atmosphérique. Il s'agit d'un prototype, car les versions ultérieures sont équipées d'un poste de pilotage de MAP standard.

 Plan 3 vues A4 (.pdf 47,8 ko) Armé de deux (quatre ?) faisceaux plasma à impulsions et d'une baie d'armements frontale (cinquante tubes ?), ce bricolage est exclusivement destiné à des attaques spatiales en THVO (environ 2000 km/s) contre de grosses unités. Il est quasiment impossible, en théorie, d'effectuer des combats de petites unités dans l'espace, car des évolutions en THVO nécessiteraient l'annulation de l'inertie, ce qui n'existe que dans les L-cubes (et même dans certains spectacles d'images sur bande transparente du premier âge technologique de Té-ra).
Cependant, lors de la Guerre des Oranges, le GEI Degret-Blanchard a mené des opérations contre les lignes de ravitaillement du GEI Fenton, en utilisant des vedettes spatialisées et des engins inconnus, qui sont vraissemblablement les Frelons dont on trouve la trace dans le journal de Stéfanie Klagget.

Vitesse et accélération.

Les données sur les performances du Frelon sont des estimations faites à partir de la puissance (connue) du module MAP et de diverses sources.
Le Frelon est capable de pousser P20* en continu et d'évoluer typiquement entre 500 et 2000 km/s en combat.
Les vitesses dépassant 1000 km/s permettent d'échapper à tous les systèmes actifs de défense. Par contre, la collision avec un objet de quelques centaines de grammes est fatale. Il est aussi très difficile de viser, le temps étant compté en microsecondes à de telles vitesses.
Le pilotage et la visée nécessitent de calculer en permanence la transformation de l'accélération en espace et en vitesse, et sous forme de calcul vectoriel dans un champ de gavitation planétaire. Tout ceci se fait sous forte accélération, la plupart du temps P6 à P9.
Les extensions peuvent supporter cela et même plus sans problème, ainsi que certains pilotes d'exception. Entre leurs mains, le Frelon semble avoir fait la preuve de son efficacité dans des circonstances précises.
Il est certain que des engins spatiaux bricolés ont été utilisés par deux mystérieuses femmes dans les premiers jours des affrontements spatiaux de la Guerre des Oranges, opérations connues sous le nom de "Bataille de la Balise". Treize autres pilotes ont utilisé ces monstres par la suite, y compris K. Brennan et Klutter lui-même.
Les deux mystérieuses femmes sont vraisemblablement l'extension de Brennan, qui n'est connue que sous le nom de Sonia ou "Harpon", et la discrète maîtresse de Klutter, Stéfanie Klagget.

 Frelon, panneau d'armement
Panneau d'armement du Frelon.

1. Poste de pilotage. Une cabine de repos est situé à l'arrière du poste de pilotage. Un sas spatial est installé dans la pointe avant, à la place du radar sur le chasseur d'origine.
2. Pinces d'amarrage. Deux des huit pinces du module MAP ont été conservées.
3. Tubes d'armement, module de 7 lanceurs type 1.
4. Tubes d'armement, module de 2 ou 4 lanceurs type 3.
5. Canon de faisceaux plasma à impulsions. Module double ou quadruple.
6. Système de visée optique haute définition.

P20, soit vingt fois l'accélération de la pesanteur té-restre. En données standard, P1 équivaut à 9,81ms-2, soit un accroissement de vitesse de 9,81 m/s en une seconde.
A titre indicatif, 1 heure à P20 (en admettant que le pilote puisse le supporter) amènerait un Frelon à 706 320 m/s à une distance de 25 427 520 km de son point de départ.