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Solis, un monde à part... |
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Solis, un monde peu accessible.
La planète fut humanisée (premier atterrisage d'un humain vivant) en 955, par le commandant Klutter. Solis porta donc le nom de Klutter jusqu'en 962, puis le nom de Klutter-Solis jusqu'en 967, date à laquelle l'Office Planétaire (H) imposa le nom de Solis (voir "Les marcheurs célèbres, Manus Lecler"). Il éprouva les pires difficultés pour trouver un endroit où se poser, en raison de la présence d'un champ d'énergie au gradient* radial très important, dont les pôles se trouvent juste sur l'équateur. Ce champ forme une sorte de coque protectrice autour de la planète. Sa nature et sa source en sont inconnues, ainsi que les études menées depuis montrent la présence d'énergie dans tous les domaines spectraux connus de la science humaine et des sciences extros connues. On nomme "champ Klutter" ce champ sans équivalent dans l'univers connu. Aucune forme de vie connue ne peut le franchir et les machines automatiques, même spécialement protégées, n'y résistent pas. Les quelques vaisseaux qui ont tenté de le franchir ont perdu tout leur équipage en quelques secondes et tous leurs équipements en quelques minutes, avant de s'écraser sur Solis. Le seul moyen d'accéder à la surface de la planète est de pénétrer dans les cornets polaires (du champ) en suivant des lignes équipotentielles, qui sont quasi verticales. Seuls des pilotes émérites peuvent réussir ce type d'atterrissage (voir l'atterrissage de Klutter). Les sondages télémétriques, bien que brouillés par le champ, indiquent de grandes richesses minérales, une abondance de ressources végétales et animales et, en fin de compte, montrent une des rares planètes vraiment té-restre de l'univers connu. Le premier problème est que, bien qu'on ne détecte ni route, ni canal, ni zone agricole, ni port, cette planète est pourtant habitée par des tribus de chasseurs-cueilleurs au mode de vie sédentaire. Ils vivent dans des villages d'aspect primitifs et même dans quelques villes, mais sans infrastructures importantes. Le deuxième problème est que l'accès à la surface de ce monde est limité à un cercle de trente kilomètres de diamètre, où s'est établi la ville de Port-Klutter. L'autre endroit, juste à l'antipode, est beaucoup plus vaste (1100 km de diamètre), mais n'offre pas de surface habitable. La planète qui fut appelée Klutter est donc une planète vierge, mais inexploitable à l'heure actuelle. Si l'on trouve un moyen de franchir le champ, il faudra considérer le problème des habitants originels. |
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