Page de garde Solis, un monde à part...


Les relais Lecler.

La Compagnie Lecler se procure des balises 4-dim par un système de relais installé sur Solis.
Il s'agit de petits établissements ou les marcheurs peuvent trouver assistance. Ils sont tenus par au moins deux personnes, qui se relayent pour récolter les balises dans la région environnante. La récolte est acheminé à PK par l'intermédiaire des marcheurs.
Le système se met en route lorsqu'un marcheur arrive à un relais. Là, plusieurs choix s'offrent à lui.
Avant tout, s'il a besoin d'assistance, il la trouvera sans réserve dans la mesure des moyens du relais. On lui prodiguera des soins, on lui fournira un logement et toutes les commodités possibles.
Il pourra alors choisir de repartir vers PK avec un chargement de balises 4-dim à remettre à la Compagnie. Son dédommagement sera toujours composé d'une balise 4-dim et d'une somme substantielle en tunes.
Le marcheur peut aussi repartir à l'aventure, ou choisir de rester pour s'intégrer à l'équipe, voire pour remplacer l'un des membres du relais qui désirerait retourner à PK. Dans ces deux derniers cas, la proposition se fait d'un commun accord, après que l'équipe du relais et le marcheur se soient mutuellement entendus.
Certains marcheurs sont restés ainsi plusieurs années à bourlinguer à travers Solis pour récolter les balises. Le système fonctionne depuis de longues années, et on trouve aujourd'hui dix relais Lecler sur les divers continents (voir la cartographie). Cependant, il n'y en a pas sur Dzêta, Êta et Thêta.
Le nombre (officiel) de relais est variable, et il arrive que la plupart soient fermés. De 972 à 976, le seul relais ouvert était celui de Bêta-est et de 981 à 986, il n'y en avait aucun. Depuis 1029, le relais de Port-Sutton (côte ouest de Bêta) est ouvert sans interruption.
Le système est basé sur la confiance, et aussi sur une petite plante solienne très pratique, le kinutier*, dont les fruits inviolables serviront d'écrins aux précieuses balises.
Certains partants sont abordés par des représentants de la Compagnie Lecler, qui leur proposent un sachet de spores de kinutier et un contrat potentiel pour l'établissement d'un relais.


Le kinutier est une sorte de liane qui fournit un fruit ressemblant à une grosse noix en forme de courge. Une fois mûre, elle s'ouvre en deux par simple application d'un doigt sur le vestige de la fleur. Après l'éjection des spores, on peut refermer le fruit, qui ne s'ouvrira plus que par l'application de ce même doigt, ou d'un simulacre reproduisant l'empreinte digitale. Il est pratiquement impossible de forcer une de ces kinutes, ou noix-coffres.