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Sommaire
METHODE d'EXPEDITION de RHIZOME par la POSTE
Répartition géographique des membres de la liste (France et Europe) + Taïwan
METHODES pour EMPÊCHER LA PROLIFERATION du BAMBOU
Coccinelles contre pucerons...



MÉTHODE d'EXPÉDITION de RHIZOME par la POSTE
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Quelques photos montrant l'extraction d'une section de rhizome en vue de son expédition par la poste (fin mai 2002).
Ce rhizome est un "évadé". Au printemps 2001, il est sorti à un bon mètre cinquante de la "frontière" de la haie, au milieu de la pelouse.
 "l'évadé"
Rasée sauvagement à la tondeuse, la pousse a néanmoins donné à l'automne (arrêt de la tonte) une sorte de toupet d'environ cinquante centimètres.
Pour expédier un morceau de rhizome, il faut penser au poids. J'ai donc pensé à extraire une motte de taille normale, puis à la faire tremper dans l'eau pour enlever facilement la terre et récupérer le système racinaire sans trop l'abimer...
 Les outils
Bêche, sécateur, couteau. Il faut localiser le rhizome le plus précisément possible. En général, il va assez droit, à quelques centimètres de profondeur. Quelques sondages au couteau et le voilà !

 Trouver le rhizome
Une petite coupe bien nette au sécateur...

 Pour passer la bêche...
...Pour laisser passer la bêche sans blesser le rhizome.

 Délimiter la motte.
On délimite une motte d'environ 20 cm de large et autant en profondeur.

 Voilà de belles racines
Les racines sont compactes, tire-bouchonnées et très enchevêtrées. Elles forment une sorte de tissage souple qui retient la terre. Pas étonnant que les forêts de bambous résistent aux tremblements de terre.

 Trempette...
Un petit bain de boue pour alléger la motte.
Attention à vos mains ! Portez des gants bien épais, pensez à la petite bactérie qui vit dans la terre et entre par la plus petite blessure pour vous donner le tétanos. Pour la même raison, utilisez du vrai savon de Marseille pour vous laver soigneusement les mains et les bras après l'opération et curez vous les ongles. Il y a des cas où il faut être maniaque.

 Prêt pour le voyage.
Voici le rhizome et ses racines, pratiquement sans terre. Un demi-rouleau d'essuie-tout pour l'enrober, puis dans un sac plastique, mouillé d'un verre d'eau et bien refermé pour éviter les fuites et l'évaporation. Le tout dans un carton et direction la poste.
Le contenu du seau (terre et eau) est versé dans le trou. Un peu de terre, du gazon de regarnissage et le tour est joué.
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EMPÊCHER la PROLIFERATION...
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Ce sont les rhizomes leptomorphes ("racines" exploratrices) qui se glissent à quelques centimètres sous terre et ressortent au beau milieu de la pelouse ou du carré de fraisiers.

Quelques solutions (inspirées de l'art militaire ?) :

Le fossé
 Le fossé
profond de 20 à 25 cm, il est censé, d'après certains, arrêter les rhizomes. Un bon coup de bêche peut aider pour les récalcitrants...
Pour avoir observé la faillite de ce système en plusieurs endroits, je recommande de rendre abrupte la pente côté bambou, sinon, le rhizome suit la pente et passe sous le fossé.

Le glacis
 Le glacis
formé d'une rangée de pierres plates enterrées à fleur de terre (style "pas japonais"), permet d'un coup de tondeuse, de supprimer les envahissants dans la pelouse.
On peut ensuite en extraire des morceaux pour envoyer aux autres "bamboulistards".

Le barrage
 Le barrage
des ardoises (ou un film plastique résistant d'épaisseur 7 mm ) enterrées un peu penchées vers l'extérieur, provoquent la sortie des rhizomes. On peut alors les couper.

La guillotine

(Image Censurée)

A l'automne, délimiter à la bêche (ou au louchet-bêche, plus étroit) en coupant tout autour de la zone sur 25 à 30 cm de profondeur. Les gros rhizomes peuvent être sciés au moyen d'une vieille scie égoïne.
Il faut ensuite les extraire, car même "coupés de leur base", ils sont autonomes et peuvent repartir "en francs-tireurs"...
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COCCINELLES contre PUCERONS...
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Expérience de lutte biologique pas forcément concluante...
Les pucerons sont apparus sur un viridis chez Amandine. J'en avais aussi quelques uns, mais ils sont vite partis s'installer sur le viburnum voisin et les seringuas.
Amandine a trouvé des larves de coccinelles chez Truffaut (dans une boite avec du pop-corn... Des larves américaines ?).
J'ai commandé par correspondance 4 pontes de pucerons à l'Ecole Jules Ferry de Brive (http://www.coccinelles.com) et un kit de larves aux Jardins de Valloires (http://www.jardins-de-valloires.com), plus pour les seringuas et le viburnum que pour les bambous, qui n'ont eu qu'une petite attaque .
Pondus le 23 mai, reçus le 24 et mis en place le 25, les oeufs ne sont toujours pas éclos (ils sont encore jaunes) le 31 mai. Il faut dire qu'il n'a pas fait très chaud et qu'il a un peu plu. Je patiente toujours...
Amandine, elle, a craqué. Après la disparitions de ses larves de coccinelles, elle est passée à l'insecticide chimique. Il faut dire que les pucerons attaquent directement son viridis au niveau des feuilles, qui jaunissent et tombent,

C'est une larve, Monsieur.
Samedi 1er juin, les oeufs deviennent gris et les premières larves éclosent. J'ai regardé avec la loupe de "La Hulotte" (www.lahulotte.fr) et j'ai vu sortir de son oeuf une sorte de croisement entre une chenille processionnaire et alien 4, mais plus en jambes qu'en mandibules. Minuscule, mais impressionnant. Il y en a déjà une demi-douzaine.
A suivre... Si les fourmis les laissent tranquilles.
Mardi 4 juin, les minis-aliens sont toujours là, il y a de plus en plus de cadavres de pucerons... Les fourmis n'ont pas l'air de s'intéresser aux larves.

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