Notre satellite naturel, la Lune.

La Lune | La pleine Lune
Observer la pleine Lune...
La pleine lune est douce et rouge quand elle se lève, dans les dernières lueurs du crépuscule.
En montant dans le ciel à mesure que la nuit devient plus noire, elle devient très lumineuse, et elle nous éblouit si on la regarde fixement.
Attention : si on utilise une paire de jumelles pour l'observer, on risque des lésions de la rétine, indolores, certes, mais irréversibles !
En effet, la Lune présente un albédo de 0,12 ce qui veut dire qu'elle renvoie 12% de la lumière et de l'énergie solaire. Concentrée et focalisée par le système optique sur votre rétine, cette énergie est dangereuse, elle détruit ou endommage les cellules réceptrices, bâtonnets et cônes.
Cela se traduit par la persistance d'une zone sombre ou claire dans le champ visuel, parfois les patients (hé oui !) retrouvent même la forme ronde de l'image lunaire.
Cette pathologie se retrouve chez les observateurs... pour ne pas vexer, je vais dire "trop zélés" d'éclipses solaires.
Avec le temps, la cerveau peut s'adapter au handicap et compenser la défaillance rétinienne. Dans les cas où cela se produit, la gène visuelle s'atténue un peu, voire disparaît si les dégâts sont mineurs. Précisons cependant que cela ne répare pas les dégâts, qui finiront par se manifester plus tard avec l'âge...

Soyez prudents...

L'observation aux instruments de la pleine Lune n'offre que peu d'intérêt, en effet, la lumière arrivant de la direction de l'observateur ne produit pas d'ombre, et le relief semble ainsi "écrasé".
Vous pouvez vous rendre compte de l'effet en comparant l'image de la pleine Lune à celle des quartiers (ci-contre), surtout dans la zone du terminateur.
Si vous voulez néanmoins braquer votre télescope dans sa direction, prenez quelques précautions. Il faut diaphragmer l'instrument, ou utiliser des filtres polarisant croisés pour réduire la luminosité. Vous pouvez aussi procéder par projection derrière un oculaire, comme pour le Soleil.